Chronique littéraire: "Le serment de l'homme rouge" de sophie NOël

Hello Les Bookineurs, 

On se retrouve pour une nouvelle chronique littéraire, sur une lecture engagée qui mêle légende, éco-activisme, quête de soi et aventure.

Et je dois dire que cette nouvelle lecture a été une belle surprise et un vrai coup de cœur. 

Le livre en question est “Le serment de l’homme rouge” de Sophie NOEL aux éditions EVALOU. Il s’agit d’un service de presse que l’autrice m’a envoyé -E-book-. 

Pour ceux qui me suivent, je vous ai déjà parlé de cette autrice. C’est grâce à la sortie de son livre “Les enquêtes de Moka: le chat philosophe et végétarien” sortie le 19 juin dernier que j'ai fait la connaissance de Sophie et de sa plume. Cela fait très peu de temps que je la connais et pourtant j’aime beaucoup son travail: Je possède 6 de ses livres et j’en ai déjà lu 3, j'ai eu la chance de pouvoir le rencontrer et d'échanger avec elle au festival "Créteil en poche".

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre Homme rouge. 

Résumé:

 Kali, un jeune parisien, part en vacances chez ses grands-parents dans la forêt indonésienne. C’est l’occasion pour lui de renouer avec ses racines mais aussi de s’imprégner de sa culture mais aussi de développer un amour et une sensibilité pour la faune et la flore locales.

 En cherchant à s’occuper, dans cet endroit qui lui est presque étranger, le jeune homme tombe sur un journal intime mentionnant un “Homme rouge de la forêt”. 

Qui est-il ? A qui appartient ce journal et quel est le lien avec sa famille ? 

Plus tard, Kali fera la connaissance de la fille de ses voisins, Kirana. Ensemble, ils vont faire plus qu'élucider ce mystère. Ils seront confrontés à une réalité sordide et à des braconniers peu scrupuleux. Les deux jeunes amis devront, alors, faire le choix de mener un combat pour la préservation de la faune et de la flore locales.

Mon avis: 

La grande voyageuse que je suis, n’a jamais mis les pieds en Indonésie. Il faut dire que je ne suis pas trop portée sur le continent asiatique. Sophie Noel a su me faire voyager dans ce nouveau paysage et dans cette culture richissime, de quoi titiller ma curiosité. 

Côté décor, j’ai trouvé que c’était vraiment très simple de s'imaginer les lieux, pour chaque scène j’arrivais à m’imaginer: le paysage, les habitations, la jungle, mais aussi et surtout les différentes actions. Pour moi, c’est une chose vraiment indispensable pour être bien ancrée dans l’histoire. 

Pour ce qui est de l’histoire, l’intrigue en elle-même est top. C’est cohérent et c’est vraiment un plus pour ne pas décrocher de sa lecture. J’ai adoré l’idée du journal intime et donc d’avoir cette vision du passé qui se joue en parallèle du présent. On arrive bien à distinguer les deux histoires qui s'entremêlent et qui se complètent.

Mais parlons peu parlons bien, le cœur de ce roman c’est le côté engagé, et c’est un pari réussi !

Le message passe, la lutte est là, cohérente, d’actualité, vraiment il y aurait eu la mention “inspiré de faits réels" que ça ne m’aurait pas étonnée.

Je ne suis pas prof mais je pense qu’il serait à recommander dans les écoles CM1-CM2 ou au collège voire même lycée. Je pense que ce livre peut être un excellent outil pour aborder le sujet auprès des jeunes: éco-activisme, géo-politique, impact environnemental…

Niveau esthétique du livre, je ne juge que la version e-book, car je l’ai eu dans cette version et que je ne l’ai pas croisée en librairie. Mais cela ne m’a pas empêché d'admirée les illustrations proposées par Marc Paufichet.

En bref, c’est un roman très touchant qui, à mon sens, a su faire passer son message et à sensibiliser le lecteur sur la protection de la faune et de la flore.

Je vous dis à très vite pour une prochaine chronique ! En attendant n'oubliez pas de lire ;)